Premières impressions circassiennes

Pour le festival Circa 2013, j’avais choisi de vous livrer mes impressions au jour le jour. Avec l’édition 2014, je voulais changer de méthode. Pendant dix jours, j’ai ainsi pu découvrir la quasi totalité des spectacles et noter juste les éléments principaux afin de pouvoir ensuite en rendre compte dans ce blog. Et je n’ai pas été déçue par la programmation…

Le premier spectacle du festival, Le vide, nous donnait déjà un aperçu de ce qu’il est possible de faire et de refaire sans cesse avec une corde, comme Sisyphe avec son rocher. Un autre artiste circassien, Alexis Rouvre, a fait vivre sous nos yeux l’obsession effrayante et magnifique d’un homme fou de Cordes, tout comme l’étaient les funambules du collectif AOC dans Un dernier pour la route – l’émotion fut à son comble pendant une des représentations où l’un des acrobates s’est blessé au mât chinois.

Nous sommes pareils à ces crapauds… suivi de Ali : le titre de ces deux spectacles nous perdait dans les méandres de ses mots. Ce fut une soirée marquante, bouleversante d’humanité, d’humour et de beauté qui réussissait à transformer le handicap d’un des circassiens en une force extraordinaire pour des acrobaties comme on n’en voit jamais. Cette compagnie MPTA – les mains, les pieds et la tête aussi – nous a montré comment « rire devant l’effrayant ». Un moment très fort…

 À suivre