On dit une hirondelle ne fait pas le printemps
Et s’il n’y a plus d’hirondelles ?
On dit rusé comme un renard
Et les hommes alors ?
On dit la pie voleuse
Est-elle la seule ?
On dit faire l’autruche quand on a peur
mais l’autruche s’enfuit avec ses grandes pattes
quand elle a peur
On dit qu’il y a anguille sous roche
N’y a-t-il rien d’autre sous les roches ?
On dit têtu comme un âne
mais j’en connais de plus obstinés
On dit être muet comme une carpe
Est-ce vraiment un défaut ?
On dit avoir un appétit d’oiseau
Est-ce vrai pour le vautour ou le condor ?
On dit avoir une mémoire d’éléphant
ou une cervelle d’oiseau
Est-ce donc la taille qui fait le souvenir ?
On dit être doux comme un agneau
Alors pourquoi les manger ?
On dit comme un poisson dans l’eau
Et s’il n’y a plus d’eau ?
On dit être comme un ours en cage
Et en liberté pas de danger ?
On dit comme un chien dans un jeu de quilles
Quelle drôle d’idée !
On dit être comme chien et chat
Et entre humains ?
On dit être bête comme ses pieds
Ça ce n’est pas malin !
À Dom e-mots 
Qui veut noyer son chien l’accuse de la rage, cette vérité-là ne peut s’inverser.
Qui veut noyer son chien est un misérable… Je préfère détourner qu’inverser. C’est ce qui m’a poussée à écrire ce texte. On peut ainsi énoncer sa propre pensée. Merci pour votre visite et votre commentaire.
On en dit des choses !!!!
Oh ! là oui… Et parfois, il vaudrait mieux se taire.
Ce texte pose de nombreuses questions intéressantes sur les expressions et les comparaisons courantes. Il remet en question les stéréotypes et les idées reçues, invitant à réfléchir plus profondément sur leur signification. C’est une manière poétique de remettre en question notre perception du monde.
C’est cela la poésie…
J’aime cette mise en perspective poétique de ces expressions quelque peu douteuses.
Bien d’accord : il faut repenser les choses convenues.
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