La prairie

Hier nous nous sommes promenés. Au hasard, nous sommes arrivés dans une prairie. Nous nous sommes assis sur l’herbe fraîche, face au soleil, à l’ouest.

Il y avait dans l’air quelque chose qui n’était pas février. Le soleil, lové dans quelques nuages gris donnait cette lumière que l’on admire dans les tableaux de Le Lorrain. Un rayonnement concentré et surnaturel. Un vrai miracle.

Juste en dessous, j’ai vu une porte dessinée en arche par des ronces et deux petits arbustes.

Délicatement une brise s’est levée. Elle semblait venir du soleil tant elle était douce.

5 février 1982

8 réflexions sur “La prairie

      • Ah non pas du tout ! Avec la beauté de la Nature et la mention de l’arche, j’ai aussitôt pensé à Alice au pays des merveilles . Non non non je ne me moque pas du tout. Mais si vous l’avez pensé alors effacez vite mes deux commentaires, le premier et ma réponse maintenant. Je ne veux absolument pas être source de tristesse pour vous. Je vous le répète, c’était une référence à Alice au pays des merveilles et une entrée vers l’imaginaire. Décidément écrire 3 mots… C’est la porte ouverte à tous les ressentis, même les plus éloignés de ceux du locuteur. Dites-moi que vous le croyez. C’est très important pour moi. 😓

      • Non, ne vous excusez pas. C’est moi qui ai suréagi car votre commentaire a ravivé un souvenir et souligné quelque chose de très juste. La référence à Alice, je l’avais saisi en lisant votre commentaire et cette arche effectivement a une grande portée symbolique pour moi. Ce texte a été écrit 9 mois avant la naissance de ma fille disparue 40 jours plus tard. J’étais donc dans un état d’esprit merveilleux quand j’ai écrit ce texte. Nous étions plein de projets qui se sont écrasés sur le mur de la réalité. Finalement, vous avez senti cette merveille du moment et vous ne pouviez pas savoir… J’apprécie beaucoup votre spontanéité. Bonne journée.

      • Oh merci pour vos explications. Je vous comprends donc… Mais cette mésaventure m’arrive pile quand je m’interroge sur la valeur de mes commentaires, comme l’indique mon dernier article. Domi… Effacez, s’il vous plaît, toute cette conversation que je ne pourrais pas relire sans en être peinée, puisque je tiens à votre Aminautié. Passons vous et moi une journée paisible. 🌈☀️

      • Il n’y a pas lieu d’être peinée. Si vous le désirez, j’efface ces commentaires, mais c’est dommage car vous avez mis en lumière quelque chose que je n’avais pas vu et je vous en remercie. J’effacerai si vous le souhaitez malgré tout.

      • Alors que les lecteurs futurs sachent combien je vous estime et n’oublient pas que j’ignorais la profondeur du vécu qui sous-tendait le rappel de cette image. Quand même… Il me faudra développer mes commentaires futurs… Ou me dispenser d’en faire.

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