La première œuvre que nous voyons en pénétrant dans la galerie de l’Académie, c’est l’enlèvement des Sabines, sculpture de Giambologna. C’est ici la dernière épreuve en plâtre. La version finale, nous l’avons vue à la Loggia dei Lanzi de la Piazza della Signoria – voir Balade italienne (27).
Nous voici maintenant dans la galerie des captifs (ou esclaves). Ces ébauches de Michel-Ange faisaient partie d’un projet d’ensemble pour le Tombeau de Jules II. Ces hommes surgissant de la pierre sont vraiment fascinants… Voici la statue de Saint Matthieu qui ne fait pas partie du groupe des captifs : elle devait être réalisée pour le Duomo. Parmi les douze apôtres de la commande, seul Saint Matthieu fut commencé.
Ici, c’est l’esclave barbu, presque complètement sorti de sa gangue de marbre.
L’Atlas esclave est vraiment le captif qui m’a le plus impressionnée par la force qui se dégage de ce géant inachevé.
Notre guide nous explique que Michel-Ange choisissait lui-même ses blocs de marbre et les marquait avec trois cercles que l’on distingue en haut à droite.
L’esclave s’éveillant est une superbe statue qui semble surgir du bloc de marbre dans lequel elle est prisonnière. Bouleversant de vérité…
Le jeune esclave, dont le visage est en partie dissimulé par son bras gauche, sourit à l’éternité qui le fige.
La Pietà di Palestrina est attribuée par certains à Michel-Ange, mais il existe des doutes. On pense que cette statue pourrait être l’œuvre d’un de ses disciples.
Et voici le plus beau, celui que tout le monde vient admirer ici : le David de Michel-Ange. Installé initialement devant le Palazzo Vecchio, il fut déplacé à la galerie de l’Académie et remplacé sur la place par une réplique.
Michel-Ange a représenté David avec sa fronde juste avant son combat contre Goliath.
En tournant autour de la statue, on peut voir le détail de la fronde passée par-dessus son épaule.
C’est un chef-d’œuvre absolu que l’on ne se lasse pas de regarder…
À suivre…