En visitant le palais des Doges, on a souvent la tête à l’envers pour admirer les fresques de peintres illustres. Ici c’est Le doge Girolamo Priuli reçoit la balance et l’épée de la justice par Le Tintoret.
Autre peinture superbe du Tintoret : Ariane, Vénus et Bacchus.
Une fois notre périple italien terminé, j’ai patiemment recherché les références des œuvres que nous avions vues. Ici à gauche La forge de Vulcain par Paul Véronèse et à droite Mercure et les trois grâces par Le Tintoret.
Les décorations autour des peintures sont à la hauteur des œuvres qu’elles accompagnent.
La tête en l’air, on ne se lasse pas de contempler ces peintures et ces décors.
Et tout à coup, un chef-d’œuvre de Véronèse : L’enlèvement d’Europe. Je reste de longues minutes devant ce tableau.
Nous continuons notre visite. Je n’ai malheureusement pas pu trouver les références des œuvres de certaines salles.
Dans la salle du Collège, le plafond à caissons est décoré de toiles de Véronèse.
Toujours dans la salle du Collège, voici un autre tableau de Véronèse : Venise et le doge Sébastien Venier.
Nous sommes maintenant dans la salle du Sénat. La magnificence est toujours là… Le tableau à droite de l’horloge zodiacale est de Palma le Jeune : c’est l’Allégorie de la ville de Cambrai. Juste à côté, c’est un tableau du même artiste intitulé Cicogna aux pieds du Christ.
Au plafond, on peut admirer Venise assise sur les nuages, fresque peinte par Le Tintoret.
Dans la salle du Conseil des Dix, on peut voir au plafond une copie du tableau de Véronèse : Jupiter foudroyant les vices. L’original fut ramené à Paris par Napoléon Bonaparte et ne fut jamais rendu…
Une immense fresque sur un des murs de la salle du Conseil des Dix, Rencontre entre le pape Alexandre III et le doge Sebastiano Ziani est l’œuvre de Francesco Bassano. Cette peinture a été achevée par Leandro Bassano après la mort de son frère Francesco. (source akg images)
La peinture qui capte mon regard, c’est celle de Véronèse représentant Junon déversant ses dons sur Venise.
Nous voici maintenant dans la salle de la boussole, étonnante par cette porte en forme d’armoire.
Voici un endroit terrible : ici on réceptionnait les lettres de dénonciations anonymes glissées dans l’urne de l’autre côté.
Le palais des Doges nous réserve encore de belles découvertes que je vous ferai partager.
À suivre…