Notre escapade russe ne me détourne pas de nos sorties gersoises. J’interromps donc brièvement mes Instants slaves pour vous parler d’un festival cher à nos cœurs : N’amasse pas mousse.
Cette année, surprise en découvrant le programme qui, au lieu des deux journées habituelles du samedi et du dimanche, se déroulait sur un jour et une nuit !
Nous avons retrouvé l’ambiance familiale et ludique qui chaque année réjouit les habitués. Le bar à mômes côtoyait un atelier de marionnettes. ou un espace BD, de quoi séduire le jeune public.
Pour notre premier spectacle, la compagnie L’art bat l’Etre nous a proposé Cata-strophes, une version culinaire de l’histoire de notre terre et des humains qui gravitent à sa surface. C’est drôle tout en appuyant là où ça fait mal.
Avec Les Tapas de la compagnie Carnage productions, nous avons pu rire sans retenue devant les inventions loufoques d’un duo attachant. Le public a été conquis par ces numéros de magie auxquels personne ne croit, mais qui, de ratages en astuces éculées, n’ont qu’un seul but : nous divertir.
La Baston Compagnie nous a ensuite invités à suivre les aventures d’un personnage attachant sous ses airs de hérisson, piquant et dérivant sur les trottoirs. Ce conte des temps modernes est remarquablement interprété par Elouan Hardy et éclairé par la musique d’Agathe Pitarch. Ce fut un très grand moment.
Ce spectacle en est à ses débuts mais ces deux artistes de talent nous laissent espérer d’autres belles créations.
Un seul regret pour cette 17ème édition : n’avoir pas eu le courage de suivre l’expérience nocturne du Théâtre de l’unité…